
Le temps est passé depuis mon dernier article. J’ai beaucoup de fois voulu revenir, mais je me voulais pertinente ou même légitime. J’avais envie de parler autre chose que d’amour surtout après une attaque personnelle d’une ancienne personne de mon entourage qui m’a traité “d’influenceuse qui fait l’apologie de l’amour”. Déjà je ne suis ni influenceuse, et je fais encore moins l’apologie de l’amour. Ce jour-là, j’ai compris que nous n’étions pas amies et qu’elle n’a même jamais lu tous mes billets. C’était une parenthèse pour vous rappeler (Surtout que j’aime le dire souvent), soyez vous-même, partagez ce que vous voulez, qu’il n’en déplaise à certains. On va tous mourir donc si vous attendez la validation et l’avis des autres il n’en tient qu’à vous. Dans cette aventure-là, j’ai compris que les étrangers pouvaient être d’un meilleur soutien que “les amis/es”. (L’amitié, faut qu’on en parle dans le prochain billet). Et c’est totalement ok.
Il faut que je travaille sur moi et que je sois moins dure avec moi même.
Depuis le dernier billet, il s’en est passé des choses. Votre Go est entrée dans la vie active. Encore un pas de plus dans cette vie métro, boulot, dodo que j’ai tant redouté. Mais je n’en parlerai pas ici. Enfin pas pour le moment.
Petit Journal de Gratitude.
- Je suis tout de même reconnaissante pour l’opportunité qui m’a été donné. Ma carrière suivra son cours. Je suis épanouie dans mon boulot et j’ai une équipe géniale. Premier point de mon journal de gratitude coché ✅.
- Je me suis reconnectée à ma foi. Pour moi la sphère spirtiuelle est importante. On peut dire que cette case est cochée. Bien évidemment cela ne veut pas dire qu’on dort sur ses lauriers. ✅
- Je suis en bonne santé et plutôt assidue au sport. On peut cocher cette case ✅. D’ailleurs, je suis plutôt fière de moi. J’essaye au mieux de prendre soin de moi, chaque jour un peu plus. D’être à l’écoute de mon corps et de mes besoins. ✅
- Ma famille se porte bien et les gens autour de moi aussi. ✅
Pas mal tout ça, un petit point de sa vie est important pour plus de gratitude et reconnaitre que certaines prières ont été exaucées. Ça n’empêche néanmoins pas d’avoir des envies et de vouloir plus. Mais ça fait du bien d’apprécier aussi ce qu’on a dans le moment présent, et ça ne dérange pas de vouloir plus.
Ce n’est pas facile de grandir. La première fois que j’ai publié sur ce blog, c’était après un long périple. Un déménagement pas si simple et un enchainement d’événements malencontreux.À l’aube d’un nouveau déménagement (si ce n’est déjà fait au moment où je publie l’article). Je me suis dit qu’il était important de transcrire mes émotions et de partager avec vous un bout de moi.
Rappelez-vous, pour les vrais (les faux, vous pouvez devenir des vrais en allant lire les autres billets 😋😋), j’avais déménagé après une rupture et surtout en plein confinement. Ça fait 5 min que je vous tourne en bourrique. Parce que je ne sais pas par où commencer et qu’on m’a dit qu’il fallait toujours commencer quelque part.
Entrons dans le vif du sujet.
Pour toutes les fêtes qui se respectent, il y a souvent trois parties, on parle des vraies fêtes. Les fêtes des gens qui ont l’argent. Le before, la fête elle-même puis l’after. Le saviez-vous ?
Ça me fait penser à la chanson le poisson à combien de parties ? Trois parties : La tête, le ventre, la queue. Allez queue de poisson. Qu’est-ce que je m’égare habituellement quand j’écris. J’écris comme je pense et je pense comme j’écris. Me voilà devenue philosophe.
Tout ça pour vous dire que je vais vous parler de l**’after rupture. Oui tout ça pour ça.**
Après ma rupture, j’avais reçu plusieurs conseils ou du moins, j’étais allée à deux écoles.
- L’école de ceux qui pensent qu’il faut prendre son temps. (Bon pas trop non plus)
- L’école de ceux qui pensent qu’il faut sauter dans un autre train. 1 de perdu, 10 de retrouver disent-ils. Ce qu’ils ne te disent pas, c’est que tu peux te retrouver avec 10 crapauds et qu’il faut avant tout te retrouver toi-même.
Je parlerai à cœur ouvert.
Suite à cette rupture, j’ai eu plusieurs phases.
La phase, je veux vivre pleinement et me lâcher si vous voyez ce que je veux dire. Si vous ne voyez pas, ce n’est pas bien grave. Et la phase “Purée, c’est si compliqué l’amour, comment j’avais fait les fois précédentes”.
D’ailleurs, j’ai rencontré quelqu’un deux mois après ma rupture. Une personne qui a été là pour moi et sans qui le chemin aurait été pénible.
À la base des bases, nous étions AMIS. Mais j’ai appris à mes dépens que l’amitié Homme-Femme est un mythe. Et pourtant mon père m’avait prévenu.
Au moment de notre rencontre, j’étais une épave et il le savait. Je n’étais pas qu’une épave amoureuse mais amicalement aussi c’était la catastrophe. Je m’étais ouverte à lui, sur mes émotions et mon état d’âme. Je ne voulais pas qu’il ait des attentes. Et cette période m’a fait redouter toute proximité avec les humains. Le temps est passé, on a développé notre amitié. (Ou ce que je pensais l’être). Dans mon for intérieur, je savais que viendrait le jour où il me demanderait de sortir avec lui. Je savais qu’il ne faisait pas ce qu’il faisait pour rien (Ce qui n’est biensur pas une critique).
J’étais de moins en moins une épave et là est venue la question fatidique. “Tu veux sortir avec moi ?”. Deux choix s’offraient à moi.
- Laisser partir une personne géniale, bienveillante et qui a contribué à mon bien-être
- Et le deuxième choix qui en fait n’était que des questions : Est-ce le moment d’être en couple ? Pourquoi veux-tu t’engager ? L’amour véritable ? La peur de la solitude ? La peur de me retrouver face à MOI ? Est ce si mal d’avoir peur d’être seule ?
La vérité c’est que je ne savais plus qui j’étais, à quoi j’aspirais. Où est-ce que j’allais ? J’étais encore au stade ou certaines de mes réactions me surprenaient.
Je pourrais remplir une page entière de mes interrogations. La preuve que j’étais perdue. Mais est-ce dans un couple qu’on se retrouve ? Je n’en sais pas plus que vous. J’ai même essayé de voir un psy pour me comprendre. Entre mécanisme de défenses et réelles émotions j’avais littéralement le cul entre deux chaises.
Je me rassurais que je pouvais continuer à grandir tout en étant dans une relation. Mais à la fois j’avais peur de juste cultiver de la dépendance affective. Lui était prêt, moi pas.
Ce qui est sûr, il était clair, c’est que soit je plongeais dans la relation, soit il trouverait une autre nageuse. Ou continuerait juste sa route, mais sans moi avec.
L’idée qu’il parte m’a longtemps paralysé, j’avais peur de lâcher sa main. Celle sur qui je me suis reposée pendant une année. Cette main qui a été tendue quand personne n’était là. Un inconnu devenu si important. Je voulais essayer la relation à tout prix parce que pour moi il était typiquement le genre d’homme que j’ai demandé à Dieu à quelque exceptions près. D’ailleurs faut que je renvoie ma liste au père Noel ou au grand barbu. J’avais oublié de rajouter certains critères. Et puis J’avais l’impression que je serais une boxeuse qui serait à nouveau jetée dans un ring si je choisissais de m’en aller. Un ring, sans connaitre mes futurs adversaires. Bref, vous avez capté, je crois.
Mais émotionnellement, je savais au fond de moi que dormir sur la natte des autres, c’est comme dormir par terre. J’ai accepté que ce n’était pas le moment pour moi. Avec les larmes et les pleurs qui ont suivi. J’ai dit au revoir à cette histoire. Il a choisi qu’il était préférable pour lui qu’on ne reste pas dans la vie l’un de l’autre.
Aujourd’hui nous sommes deux parfaits inconnus. Et c’est Ok. J’ai aussi fait ce choix pour certaines personnes de ma vie donc je ne lui en veux pas de faire ce qui semble bien pour lui.
Les choix les moins douloureux ne sont pas tous les meilleurs. Ou pas.
Je me disais, mais si lui aussi part, je trouverais donc quelqu’un d’autre pour combler le vide.
Quelque part, je me dis que j’aurais voulu prendre le temps de cotoyer cette personne, de l’apprécier autrement que en tant que sauveur. Mais le timing n’était pas le bon.
Il est facile après une rupture de brandir le #livingmabestlife. Mais le processus est long pour se retrouver, enfin probablement pas pour tous. Je dirai juste qu’il faut s’écouter et bien s’entourer. Tous les gens autour de vous ne veulent pas forcément votre bien. (Big up à mon frère et à miss F d’ailleurs d’écouter mes problèmes H26). Et je rajouterai Prier (chacun à sa façon).
Le chemin vers le bonheur n’est pas simple je peux vous l’assurer, mais mettre les clés dans les mains de quelqu’un n’est pas toujours la bonne solution, pour ne pas dire n’est pas la solution.
Ça ne signifie pas qu’il ne faut pas rester ouvert aux autres et ne côtoyer personne. Mais il faut faire en parallèle son bout de chemin personnel et ne s’engager que quand on est soi-même un minimum entier intérieurement (je ne parle pas d’argent, ni de matériel). Parce que la vie est beaucoup trop imprévisible.
La coach Love en moi est étonnée d’autant de sagesse. Je n’ai pas envie de faire plus long. Les prochains billets, je vous parlerai soit de DATING quand on est de la génération Z parce que vraiment (on a trop souffrance parodie). Soit de comment j’essaye de travailler sur moi. Je dis, j’essaye parce que ce n’est pas simple.
Je suis curieuse de savoir quelles sont vos expériences à vous ? Qu’auriez-vous fait ? Je pense grave à décliner mon blog en podcast. En tout cas, laissez-moi un commentaire et faites comme chez vous. Mais n’oubliez pas que ici, c’est chez moi. Ah oui, si ça vous intéresse, on parlera aussi de comment aménager chez soi. Je dis toujours on parlera. Mais faudrait déjà que je m’impose un rythme. Mais est ce que la vie d’adulte a fini de me serrer le cou ?
Bisousss 😘😘😘
XoXo
Merci pour la force.
Je suis plus de la première école , prendre son temps autant qu’il le faut. Après la plus ouf de mes ruptures, il m’a fallu du temps pour guérir, me réapproprier ma propre personne, mes loisirs, définir ce que je voulais et fondamentalement j’ai découvert aime être seul avec moi, travailler sur moi même ,
Je crois que tu as fait le plus dur, et puis je pense que ce qui nous est destiné finit tjrs par nous retrouver quelqu’un soit la manière,le temps et les circonstances.
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Tu as bien raison. Il faut savoir prendre son temps. Comme toi je suis de la première école. C’est pas toujours simple comme choix. Mais c’est préférable. Moi même plus je le découvre plus je sais ce que je veux et ne veut pas. Aujourd’hui je suis beaucoup plus prête a m’ouvrir. Et émotionnellement disponible. 🫶🏽
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Je crois c’est mon article préféré jusque là. Même si il te reste,il nous reste beaucoup à apprendre sur nous et sur la vie. Mais bon c’est cette école de la vie à laquelle on va qui nous donne droit à quelques minutes de divertissement de qualité en lisant tes quelques lignes. Enfin je pense que le podcast serait une bonne idée, avec des invités au fil du temps. C’est du bon travail, merci et bon courage pour tes prochaines aventures.
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Ton commentaire m’a fait énormément plaisir. J’avoue que je ne m’attendais à avoir autant à apprendre de la vie 🤣. La transition entre la petite fille que j’étais et l’adulte que je suis ou que je deviens me secoue. Mais c’est aussi ça la vie . Si tu apprends c’est la preuve que tu es vivant.🫶🏽🫶🏽🫶🏽🫶🏽
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J’ai lu relu et relu à nouveau !
Pour ma part également je suis de la première école prendre son temps.
Pour moi le facteur émotionnelle est très important dans une relation, nous avons tous besoin d’une relation stable et posée mais pas à tout les prix.
J’ai déjà fait le choix de laisser partir une personne qui répondait à tous mes critères mais à cet instant x je n’étais pas prête à l’aimer et à répondre à ces attentes.
J’ai adoré cet article.
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Je partage totalement ton point. Et tu as tout dit « pas à tout prix ». Je pense pareil. Laisser le temps au temps et accepter de mûrir pour ne pas être toxique ni pour soi ni pour les autres. Merci pour ton commentaire qui me fait énormément plaisir 🫶🏽
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Très belle plume. I love it. Comme le dit si bien la chanson de Kérosène : « le second Nom de DIEU s’est le temps… » je t’envoie plein d’amour et hâte de lire ton prochain article. courage
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Tu as toujours les bons mots . Merci beaucoup Arnaud 🫶🏽.
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Je suis de ceux qui préfèrent prendre leur temps après une rupture. Cela m’a pris 2ans pour guérir entièrement de mon dernier goumin. J’ai fait le choix conscient et assumé de ne plus traiter avec la gente masculine, de travailler sur moi et de me libérer de mes traumatismes. Cette trêve a été bénéfique et m’a permis de tomber sur quelqu’un de formidable pour qui j’étais émotionnellement prête parce que totalement en accord avec moi et guérie de mon passé.
Je continue de travailler sur moi parce que certains traumas que l’on croit guéris refont surface dans le contexte particulier de la relation de couple peu importe le temps de pause(selon moi).
En tout cas j’ai beaucoup aimé te lire et j’aurais aimé que tu nous en dises encore et encore plus.
Hâte de te relire!
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